vendredi 11 juin 2010

GRAND PRIX DE F1 DE MOURIAL : L'ÎLE NOTRE-DAME TRANSFORMÉE EN POUBELLE GÉANTE !


Le grand cirque des courses de voitures F1 est de retour dans la métropauvre. Au grand déplaisir de beaucoup de Mortyiallaids qui trouvent que leur bidonville est déjà assez pollué (smog) et peuplé de cowboys du volant qui vont ressortir à moitié sourds (pollution du bruit), à moitié ivres, mais surexcités, du Grand Prix du Canada, en se prenant pour des pilotes de course. Beaux accidents et beaux cas de rage au volant en perspective. Sans compter tous ces moteurs polluants et puants qui vont tourner dans le vide dans les embouteillages monstres qui vont précéder et suivre la course de F1. Quel gaspillage d'énergie ! Tout ça pour enrichir quelques individus comme ces commerçants qui doublent ou triplent leurs prix pour plumer les touristes et étourdir les moronréalaids robineux à la grosse bedaine rebondie comme celle d'un mulet (pas le mulet de course des écuries de F1 !)



Bah ! Les amateurs de course automobile sont bien contents de se faire exploiter, pourvu qu'ils se fassent remarquer et se tirent du grand. C'est le festival du "m'as-tu vu", de la surconsommation et de la pitoune. Lors du dernier Grand Prix du Canada, une Française, journaliste indépendante du nom de Cécile Gladel, a relaté son expérience aux abords du circuit Gilles-Villeneuve. Placée près de l'épingle, un virage de la piste particulièrement magané (ressemblant aux rues trouées de Mourial), elle a apprécié l'ambiance survoltée de la course et elle a vécu de fortes émotions au milieu des vives réactions des spectateurs, mais elle a aussi déploré bien des choses au sujet de ce qui se passait aux alentours :

«Outre la pollution des bolides qui n'est plus à prouver, on ne peut que dénoncer la surconsommation découlant de cet évènement. Il faut aussi se questionner sur la civilité des spectateurs. De nombreux oublient les poubelles et transforment l'île en poubelle géante.»


À beaucoup d'endroits, il n'y avait pas assez de bacs de vidanges et de recyclage (mauvaise organisation et planification déficiente). Et même là où il y en avait, les consommateurs cochons et trop lâches laissaient tomber leurs déchets par terre...à deux ou trois pas des poubelles ! Quant au recyclage, oubliez ça ! Trop compliqué et forçant de faire l'effort de placer chaque objet dans le bac à recyclage approprié. Faut pas trop en demander... Madame Gladel n'a pas été favorablement impressionnée par le comportement assez "colon" de plusieurs amateurs de course : «soleil, chaleur et bière = folie et stupidité», a-t-elle résumé...


La journaliste française a aussi été insultée par le spectacle assez dégradant des filles de piste, tenant les drapeaux de course, qui, selon elle, sont de véritables femmes-objets. La présence de la pulpeuse Pamela Anderson dans ce vaudeville, ne lui a pas plu non plus. «C'est une insulte à l'intelligence des amatrices de F1» a-t-elle dit sur un ton de protestation. Insistant pour répéter que Pamela Anderson n'avait pas sa place dans pareille évènement, Madame Gladel a aussi condamné le «machisme de la F1».

Revenant sur le thème de la pollution, la scribe a également fait remarquer que, pour éviter la chaleur et profiter de l'air climatisé, les officiels demeuraient dans leurs véhicules et laissent tourner le moteur. Elle a noté l'amoncellement de beaucoup de détritus à la sortie du métro. Mais le bouquet, c'était la longue attente aux toilettes et l'état dégueulasse de celles-ci. Madame Gladel se demande comment les hommes pouvent pisser autant...à côté de la toilette ! Faut peut-être accuser leur grosse bedaine qui les empêchent de voir où ils urinent. Peut-être est-ce une question de morphologie de leur pénis, ou encore leur état d'ébriété... Ha ! Ha ! Ha !


Quant à la piste de course elle-même, c'était une farce. Devant elle, dans l'épingle que l'on voit sur la photo ci-haut, elle voyait la "garnotte" revoler des pneus des voitures qui passaient dans les trous. Les pilotes Nelson Piquet Jr et Sébastien Bourdais se sont moqués de l'état lamentable du bitume éventré, déclarant après la course, que c'est comme s'ils avaient fait du moto-cross ! Nico Rosberg a aussi qualifié la piste de "désastre". Beau professionnalisme et belle incompétence des organisateurs du Grand Prix Poubelle. On s'étonne que les villes de Toronto ou de Vancouver n'aient pas volé la course à Mourial lorsque la métropauvre l'a perdue l'an dernier...

Pendant ce temps à Québec, les gens du NASCAR ont courtisé les autorités de la ville pour implanter une compétition dans la vieille capitale. Ravis par la qualité du site, qu'ils ont comparé à rien de moins que Monaco, les organisateurs des courses de NASCAR ont notamment visité les environs du bassin Louise près du port. Ces lieux seraient propices pour l'aménagement d'un circuit. À bien des égards, les passionnés de course automobile préfèrent l'excitation que procure le NASCAR, comparé à la monotonie des courses de F1, qui n'offrent souvent que peu de rebondissements, les pilotes ayant du mal à faire des dépassements.

La course automobile n'étant pas du tout mon "bag", le seul bon côté que j'y vois c'est justement les pitounes, n'en déplaise à madame Gladel. Ces filles, que l'on appelle des "pit girls", des "grid girls", des filles de paddock ou des "umbrella girls", ont tous les atouts pour faire tourner bien des têtes. "Tourner" a plus d'un sens... Pour faire plaisir à ceux qui pensent comme moi, voici un montage audio-visuel de ces filles sexy sur le méga-succès remixé BREAK YOUR HEART de Taio Cruz feat. Ludacris... Ça sent l'été et les vacances !

lundi 7 juin 2010

RIVALITÉ QUÉBEC-MOURIAL : COMPLEXE ? QUEL COMPLEXE ?


La rivalité entre Mourial et Québec ne date pas d'hier. Elle perdure toujours, tantôt avec des sourires narquois de part et d'autre de la ligne de mêlée, parfois avec des coups bas et des rires plus gras accompagnés de mépris. On aura beau dire, Champlain, le fondateur de la vieille capitale, n'était pas un niais. Il a choisi Stadaconé en 1608, parce que c'était le meilleur "spot". Le superbe Cap Diamant n'était pas un trou ou une "swompe" comme Hochelaga... La configuration des terres, du fleuve et des montagnes était idéale. Les indigènes étaient assez accommodants. Bref, les lieux étaient invitants même si les hivers allaient se révéler rudes et éprouvants.

Les premiers vrais Québécois seront des...Québécoises. Car, outre les Hurons qui étaient chez eux depuis des milliers d'années, outre les colonisateurs français débarqués dans ce coin d'Amérique par "affaires", ce sont les religieuses qui ont aimé et choisi ce pays en premier. Fuyant les guerres de religion qui faisaient rage en Europe, ce sont ces servantes de Dieu qui ont tenu à s'établir sur cette terre neuve, parce qu'elle leur procurait cette liberté si précieuse qu'elle recherchait tant, pour accomplir en paix leur mission dans les domaines de l'éducation, de la santé et de l'évangélisation. Certaines de ces braves femmes ont relaté par écrit leurs aventures dans cette contrée sauvage. Des récits parfois poignants, comme celui de cette religieuse qui, par une froide nuit d'hiver et sous des montagnes de couvertures et de fourrures, remercie le ciel qu'elle voit à travers les planches mal jointes du toit de son abri de fortune.

Retournée en France après un premier séjour à Québec, elle avait insisté, comme quelques autres de sa congrégation, pour revenir prêter main forte à Champlain, dans la colonie naissante, parce que c'est là, sur les berges du grand fleuve St-Laurent, qu'elle voulait vivre, malgré toutes les difficultés, les maladies, les privations, les dangers. Non seulement s'agissait-il d'un acte de courage et de foi, c'était une grande déclaration d'amour.

Quatre cents ans plus tard, les Québécois aiment encore leur capitale. Pour son équilibre entre espaces urbains et espaces verts. Parce qu'elle est à échelle humaine et que ses habitants sont des gens simples et encore "parlables". Parce que la vie y est agréable et le décor fastueux. Parce que l'air est toujours respirable et que l'on s'y sent bien.

Il est faux de dire que Québec se définit en se comparant à la métropauvre. La cité de Champlain n'a pas de complexe. En diversifiant son économie, elle est redevenue dynamique et capable d'assumer elle-même son destin. Elle n'a rien à envier à sa rivale qui croule sous les problèmes urbains, environnementaux, financiers et sociaux. Une ville malade et déséquilibrée que ses habitants fuient en s'installant dans les banlieues. Ils font la navette tous les jours pour aller y travailler ou se divertir, mais ils perdent des années entières de leur vie dans les bouchons de circulation, ou bloqués sur les ponts, à respirer la pollution produite par leurs véhicules.

Pourtant, malgré tous leurs tourments, les moronréalaids nombrilistes continuent à croire à la supériorité de leur bidonville pour la simple raison qu'il est plus gros. Dans leur bête mentalité, plus c'est gros, mieux c'est. Assez stupéfiant comme raisonnement... Nous y reviendrons.

Ce blog sera parsemé de réflexions et de remarques au gré de ma fantaisie, de mes temps libres et des choses que m'inspirera l'actualité. Libre à vous d'en découdre avec moi. Je ne déteste pas la chicane. Ça épice bien la poutine de la vie !