mardi 13 novembre 2012

MONTRÉAL MÉRITE LE CODINDE CODERRE !

En lançant ce blogue, mon but était de ridiculiser l'arrogante métropauvre moronréalaise et de vanter les mérites de Québec, la belle capitale.  Je n'ai certes pas encore eu le temps de développer mon sujet, mais l'actualité des deux dernières années s'en est chargée à ma place !  Pendant que Québec vogue allègrement sur le succès, dirigée par l'extraordinaire leadership de son maire Régis Labeaume, Mourial croupit sous les scandales, la corruption et l'incompétence crasse de ses dirigeants.

Mais, au fond, qui faut-il blâmer pour les malheurs du bidonville sale de MortYial ?  Avant tout ses morons d'habitants, pardi !  Ce sont bien ces imbéciles qui ont élu et réélu les maires qui ont causé leur perte et qui ont fait de leur cité un ramassis de n'importe quoi qui s'en va tout croche et qui fait leur honte...  Si on se limite aux maires que j'ai connus, Jean Drapeau (1954-1957 et 1960-1986) est le premier sur la liste qui a ruiné sa ville en la faisant vivre, par orgueil mal placé, très au-dessus de ses moyens.  Ce mégalomane dangereux et à moitié fou a fait un tort irréparable, non seulement à sa municipalité, mais aux finances publiques de tout le Québec.  Pourtant, il est encore vénéré par les Moronréalaids, qui, malheureusement, souffrent du même mal que lui : la folie des grandeurs.  Des ambitions démesurées, échafaudées sur une carte de crédit immense, alors qu'ils ne sont plus solvables depuis longtemps, livrés comme ils le sont à une fonction publique gangrenée de toutes parts.


Dire que Drapeau a lancé sa carrière politique après avoir été le pourfendeur du crime organisé et de la mafia.  Il faut croire que son coup de balai contre la corruption a été très largement insuffisant puisque les combines malhonnêtes ont continué de faire la loi dans l'ancienne Ville Marie.  Il ne fallait pas compter sur ses faibles successeurs, Jean Doré (1986-1994) et le benêt jardinier Pierre Bourque (1994-2001) pour redresser la situation et stopper la déchéance de la métropauvre.  Il faut croire que le bidonville de l'île aux génies, qui se prennent toujours pour le nombril de la galaxie, n'était pas encore descendu assez bas, car, il y a trois ans, l'indécrottable Gérald Tremblay (2001-2012) était réélu pour un troisième mandat. Pourtant, l'incroyable incurie de ses deux premiers mandats m'avait fait croire qu'il serait chassé de la mairie à grands coups de pieds au cul.  C'était sous-estimer la capacité extraordinaire des Mourialaids de manger de la marde et d'en redemander !  Quelle étrange race de monde !


Mais il semble que nous, les citoyens des autres régions de la province, qui devons aussi payer pour ces folies, révélées par quelques commissions d'enquête, au cours des dernières décennies, ne sommes pas au bout de nos peines (ou de nos rires, ça dépend comment on prend ça).  Voilà que le prochain maire, ou la prochaine catastrophe mourialaise, se pointe le bout du nez.  Selon les sondages, les Moronréalaids, plus caves que jamais, désirent le gros codinde Denis Coderre comme premier magistrat de leur ville en décrépitude.  Difficile de trouver un personnage plus loufoque que le député libéral de Bourassa.  C'est la risée, non seulement des humoristes et de ses collègues politiciens, mais de tous les citoyens sensés du pays.  Dimanche passé, lors de son passage sur le plateau de l'émission de télé TOUT LE MONDE EN PARLE, il a dit que ça "sent bon" en ce qui concerne ses chances de se présenter à la prochaine élection municipale de Montréal.  En tout cas, en dehors du grand dépotoir mourialaid, la perspective incroyable de son élection sent plutôt la charogne et une continuité dans la corruption.

On savait que Coderre est un gros joufflu farfelu, habile dans les jeux de coulisses, mais le journaliste Normand Lester nous a appris dernièrement que : «Coderre se fait élire et réélire par la puissante machine à dominante italienne qui fait les élections depuis des décennies dans l'est de Montréal» (...) «Son organisation électorale s'est toujours appuyée sur des proches et des membres de la famille Zambito.»  Ce même criminel qui a été follement acclamé par des spectateurs (sans doute mourialaids) inconscients lors de son apparition, sous des allures de rock star, devant les caméras de TOUT LE MONDE EN PARLE.  Oubliez les soupers spaghetti !  Coderre est financé par toute la racaille dont on entend maintenant parler à la Commission Charbonneau.  Et sachant cela, les Moronréalaids l'éliraient à la gouverne de leur bidonville ?!  Faut croire qu'ils méritent ce fat individu qui va parfaitement représenter leur vilenie.   

lundi 11 juin 2012

CH AU DERNIER RANG ET TINTAMARRES DES ÉTUDIANTS : LE PRINTEMPS DES CHAUDRONS À MONTRÉAL...


Ce printemps, tous les sans génie de la métropauvre et tous les évènements récents ont fait de Mourial le bidonville des CHaudrons. Il y a d'abord eu la débandade du CacanaCHien de MortYial, un club de CHaudrons qui a fait honte à tous ses fefans en terminant au dernier rang de sa Conférence (voir mon blog CH comme dans CHaudrons, http://chcommedanschaudrons.blogspot.com). Puis, à partir de la manifestation monstre du 22 mars, alors qu'une minorité d'étudiants ont envahi les rues de Port-au-Prince-Nord pour s'opposer à la hausse des frais de scolarité, les choses ont complètement dégénéré dans le merdier géant du maire Gérald Tremblay. Imaginez ! La situation de ce trou sordide et malodorant est déjà invivable en temps "normal" ! Ajoutez en plus le bruit insupportable des casseroles et des chaudrons, l'anarchie des extrémistes trop contents de régler de vieux comptes avec les flics, la rage des vandales et des casseurs gauchistes, l'esprit revanchard des syndicats qui n'ont pas digéré certaines lois récemment votées par la bande à Charest, l'incompétence des gouvernements provincial et municipal, et la brutalité policière, à ce mélange épouvantable de corruption, d'axes de circulation infernaux et de gangs de rues criminels, et vous avez un désastre chaotique total. Les touristes qui s'y sont récemment risqués, ou qui ont abouti par hasard dans ce "no man's land", auront des histoires d'horreur à raconter lorsqu'ils retourneront chez eux. La réputation de ce dépotoir à ciel ouvert n'était déjà pas rose... Pouah ! Ça sent mauvais pour la suite des choses...



Au départ, les marches de protestation étaient légitimes même si seulement un étudiant sur trois était en grève. La politique de hausse des frais de scolarité du gouvernement Charest est contestable. La propagande des libéraux a beau affirmer que les étudiants québécois sont ceux qui paient le moins cher pour les études supérieures au Canada, il est bon de rappeler que la gratuité scolaire existe dans plusieurs pays progressistes, surtout dans le nord de l'Europe. C'est un choix de société. Faut-il alourdir sans cesse le fardeau financier des étudiants, cette classe de citoyens qui fait partie des gens les plus démunies ? Notre société aime-t-elle mieux ses personnes âgées que ses jeunes ? Il y a quelques années, quand le gouvernement de Jean Chrétien avait voulu toucher aux pensions de vieillesse des aînés, ceux-ci étaient rapidement allées crier leur mécontentement sur la colline parlementaire à Ottawa. Le gouvernement fédéral avait vite cédé devant le pouvoir des "têtes grises". Peut-être parce que les gens de l'âge d'or votent plus massivement que les jeunes, dont moins de la moitié se déplacent pour se rendre aux urnes... Si les étudiants sont écoeurés du gouvernement Charest, ils n'ont qu'à se donner la peine de voter pour le chasser du pouvoir aux prochaines élections. D'autres partis politiques offrent des alternatives aux politiques qui déplaisent aux jeunes.



Le problème c'est que le mouvement étudiant a été infiltré et radicalisé par un paquet de groupes d'influence qui veulent aussi faire tomber Charest et son gouvernement corrompu. Les centrales syndicales soutiennent les étudiants pour se venger, entre autres, de la ministre du travail Lise Thériault, qui a mis fin à leur privilège en leur interdisant, par la force de la loi, le placement des employés dans le domaine de la construction. La violence s'est mise de la partie à cause des casseurs professionnels et des maladresses des policiers qui ont abusé de leur pouvoir en maltraitant autant les fauteurs de troubles que des manifestants pacifistes qui, eux, n'avaient rien fait de mal. Avec l'avènement de la désastreuse loi 78, qui donnait encore davantage les coudées franches aux forces de police pour rentrer dans le tas et mâter l'opposition dans la rue, ce conflit étudiant s'est transformé en crise sociale. Beau gâchis : personnes innocentes gazées ou poivrées, pluie de projectiles sur les forces de l'ordre, cocktails Molotov, extrémistes qui s'en donnent à coeur-joie, vitrines de banques et de commerces fracassées, voitures de police et équipements municipaux vandalisés... On se croirait dans une république de bananes ! C'est presque de la guérilla urbaine. Les chaudrons et les casseroles sont entrés dans la danse et une partie de la population non étudiante a accordé son support aux grévistes et aux manifestants. Les parents de ceux-ci les appuient car ils savent bien que ce sont eux qui devront défrayer l'augmentation des frais de scolarité si leurs enfants ne sont pas en mesure de le faire.




Pendant qu'à Mourial les arrestations injustifiées se multipliaient dans un climat de violence et de répression sanglante, c'était beaucoup plus calme dans la capitale. Aucune "manufestation" non plus... Faut croire que les tout-nus sont l'apanage de Mourial ! Ha ! Ha ! Ha ! Les policiers de Québec, jugeant la loi 78 inapplicable, se sont contentés d'encadrer les quelques protestataires qui défilaient dans les rues. Ils leur ont donné des contraventions lorsqu'ils nuisaient à la circulation automobile. Il n'en reste pas moins qu'en menottant les fautifs avec des attaches de plastique et en les amenant au poste de police dans des autobus réquisitionnés, les flics usaient d'un moyen de dissuasion qui bafouait les droits des citoyens interpellés. Même le député de Québec Solidaire, Amir Khadir, s'est fait prendre dans une de ces rafles policières. Il faut dire qu'il ne s'est pas fait prier pour jeter de l'huile sur le feu depuis le début de cette crise. Jean Charest n'a pas été plus brillant, au début du soulèvement, en se moquant des grévistes avec ses farces plates, lors d'une conférence sur le plan nord au palais des congrès de Montréal. Provocation inutile d'un irresponsable !


Cette relative tranquillité dans la vieille capitale, le maire Régis Labeaume veut la garder. Il craint que les prochaines fêtes de la Saint-Jean tournent mal, sur des plaines d'Abraham envahies par des cohortes de vandales venus de Montréal. Sur les ondes d'une station de radio locale, le premier magistrat de la ville a été plutôt direct, en invitant les Montréalais à rester chez eux. "On les aime bien, a-t-il déclaré, excepté le soir de la Saint-Jean". Espérons que les gens de la métropole ne lui en voudront pas pour cette boutade. Mais le maire n'a pas pris de chance et, comme l'an dernier, il a ordonné que la totalité des forces policières soient déployées sur le site des festivités. Aucune vacance et aucun congé ne sera permis aux représentants de la loi ce soir-là. Tous les visiteurs seront systématiquement fouillés et les boissons alcoolisées seront interdites sur les lieux où se dérouleront les célébrations.

Les étudiants ont employé tous les moyens pour se faire entendre et mettre de la pression sur le gouvernement. Histoire de peut-être détendre l'atmosphère trop malsaine dans les rues de la métropauvre, ils ont organisé des "manufestations". En sous-vêtements, cachés seulement par quelques carrés rouges, ou parfois complètement à poil, ils ont au moins fait rire quelques touristes qui se demandaient bien quelle mouche les avait piqués ! Je comprends pourquoi un certain nombre de jeunes se révoltent, non seulement contre la hausse des frais de scolarité, mais contre le sort que leurs aînés leur réservent face à la faillite de l'État Providence. Trop longtemps les Québécois, comme bien d'autres peuples, ont vécu au-dessus de leurs moyens, avec la complicité de leurs gouvernements. Maintenant que la crise de la dette se fait sentir et qu'il faut payer la facture, on tente d'en refiler une partie à quelques-uns des éléments les moins bien nantis de la population alors que les gouvernements abaissent les taxes des entreprises.



Les jeunes ne sont pas dupes. Ils savent qu'ils n'auront pas droit, eux, à la fin de leur expérience sur le marché du travail, aux régimes de pensions faramineux et aux avantages sociaux que les baby boomers se sont payés en pelletant par en avant les déficits des régimes de retraite que la génération suivante devront effacer... Cette nouvelle génération, héritière des abus incroyables de celle qui l'a précédée, n'accepte pas de gaieté de coeur de payer pour les trous qui se retrouvent dans les budgets des gouvernements encore gérés par des boomers. Par exemple, dans les années 1980, on avait trouvé un trou de 500 millions de dollars dans le budget du ministère de l'Éducation du Québec. Jamais n'a-t-on revu la couleur de cet argent disparu mystérieusement... Et ce n'est qu'un exemple parmi tant d'autres, notamment au ministère de la Santé et des Services Sociaux, dont les déficits budgétaires ressemblent à un gouffre sans fond, année après année. Les gouvernements ne parviennent jamais à réduire leurs dépenses comme ils le promettent pourtant souvent lors des élections.


Tôt ou tard, à force de voir les augmentations de taxes et d'impôts vider leurs poches de milliards de dollars supplémentaires, les contribuables vont se lasser et ils vont envahir les rues pour crier qu'ils en ont ras le bol de l'incompétence, de la corruption, des mensonges et des promesses non tenues de ceux qui les gouvernent. La situation n'est pas encore hors contrôle comme en Grèce et dans quelques autres pays européens, mais le chaos qui règnent là-bas peut fort bien se répandre ailleurs...jusqu'ici, si ça continue d'aller comme c'est mené... Le chaos, la désobéissance civile et l'anarchie sont des terreaux fertiles pour l'extrême-droite qui ne cesse de gagner des adeptes en France, en Autriche et dans quelques autres démocracies. Et quand les extrémistes de droite sont en force, la guerre n'est habituellement pas loin...