samedi 22 mars 2014

PENDANT QUE MONTRÉAL S'APPAUVRIT ENCORE, QUÉBEC CONTINUE DE S'ENRICHIR...AVEC LA FED CUP !


Ça va de mal en pis pour MortYial tandis que ça va de mieux en mieux à Québec.  Le Centre d'étude sur la pauvreté et l'exclusion nous confirmait récemment que les habitants de toutes les régions du Québec se sont enrichis au cours de la dernière décennie...sauf ceux de Mourial.  Le nouveau maire de la ville, Denis "Codinde" Coderre réclame ces temps-ci un statut particulier de métropole au gouvernement de la Belle Province.  Il vaudrait mieux parler ici de "métropauvre".  Un moronréalaid sur cinq (20%) vit dans la misère présentement.  C'est une hausse de 1,4 point par rapport à 1997.  Dans la capitale nationale, il n'y a que 8,9 % des gens qui ont un revenu faible.  C'est une diminution de 2,6 % en comparaison de la situation de 1997.  Seule la ville de Régina fait mieux au Canada.  À côté des pauvres hères de Haïti-Nord, les Gaspésiens sont riches : la proportion de défavorisés s'élève à 12% et là comme sur la Côte-Nord, le nombre de nécessiteux est en forte baisse.  Les sans abri pullulent dans le bidonville mortyallaid mais ça n'empêche pas les pédants du Plateau de péter plus haut que le trou.  Comme Mourial-dépotoir-à-ciel-ouvert, bien des grosses villes à travers le monde ont connu une période de déclin il y a 30 ans.  Elles s'en sont toutes remises...sauf la métropauvre québécoise...

Pendant ce temps à Québec, le maire Régis Labeaume et ses alliés continuent d'aligner les bons coups.  Ils poursuivent la modernisation de la ville et la dotent d'infrastructures neuves.  En situation de plein emploi, la vieille capitale s'embellit sans cesse.  La prospérité engendre la richesse.  De plus en plus attrayante, Québec attire la beauté.  Exactement le contraire pour la polluée et hideuse cité de Coderre, le grand ami de la crapule Lino Zambito.  Qui se ressemble s'assemble dans la ville la plus corrompue du pays.  Mais bouchons-nous le nez et détournons notre regard du bidonville puant et repoussant de Moronréal.  Revenons plutôt à Québec, qui se prépare à accueillir le passionnant tournoi de la Fed Cup de tennis, les 19 et 20 avril prochain, au nouveau PEPS de l'Université Laval.  Les Canadiennes Eugenie Bouchard, Aleksandra Wozniak, Sharon Fichman et Gabriela Dabrowski affronteront les Slovaques Dominika Cibulkova, Daniela Hantuchova, Magdalena Rybarikova et Jana Cepelova, avec à l'enjeu une place dans le groupe I mondial, pour l'équipe victorieuse.  Non seulement s'agit-il de quelques-unes des meilleures raquettes de la planète, mais elles comptent aussi parmi les joueuses les plus jolies et les plus sexy.  Les gens de Québec seront gâtées !

Probablement que tout ce beau monde ne serait pas venu à Québec sans les nouvelles installations sportives de l'Université Laval.  Les dirigeants de Tennis Canada les ont visitées le 17 février dernier et ils ont été très favorablement impressionnés.  L'offre dépassait même leurs demandes.  Le groupe organisateur de l'événement est le même qui s'occupe du Challenge Bell qui a lieu à Québec à chaque année.  Il est également en tête du club des Remparts de Québec, de la Ligue Junior Majeure de hockey du Québec.


Un mot sur les belles belligérantes qui croiseront le fer durant ces deux jours de compétitions.  Du côté canadien, il faut avouer que les deux Québécoises qui font partie de l'équipe sont nées à Montréal.  MAIS elles ont migré assez tôt vers Westmount (Bouchard, photo ci-dessus) et Blainville (Wozniak).  Celle que l'on surnomme "Genie" n'a pas besoin de présentation malgré son jeune âge (elle vient d'avoir 20 ans).  C'est la nouvelle sensation du tennis féminin, surtout depuis sa prestation en semi-finale des Internationaux d'Australie, plus tôt cette année.  Brillante non seulement sur les courts de tennis durant son stage junior (elle a été la première Canadienne à gagner un tournoi du Grand Chelem à Wimbledon en 2012), Bouchard a aussi été une étudiante modèle en science et en mathématiques.  Tellement qu'elle a envisagé de devenir physicienne, à un moment donné.  Elle idolâtrait Roger Federer durant son jeune âge, mais Genie a plutôt suivi les traces d'une autre cover girl du sport, Maria Sharapova (enfant, elle s'était d'ailleurs fait photographier en compagnie de la blonde et séduisante russe).  Comme cette dernière, Eugenie a quitté son pays pour aller se perfectionner en Floride.  Elle avait douze ans. 

En 2013, Bouchard fait son entrée sur la scène professionnelle.  Et quelle entrée !  Elle est nommée la recrue de l'année au terme d'une saison au cours de laquelle elle a fait écarquiller bien des yeux.  Même si Genie avait eu beaucoup de succès chez les juniors, sa nouvelle coach Nathalie Tauziat a transformé son style plutôt défensif en donnant plus de mordant à son jeu, qui s'est axé beaucoup plus sur des tactiques agressives.  Même si Tauziat a eu un impact très positif sur son début de carrière chez les pros, Eugenie a décidé de la remplacer cette saison par Nick Saviano, l'entraîneur qui l'avait formée en Floride durant son adolescence.  En début d'année, en Australie, elle devient la première Canadienne, depuis Carling Bassett en 1984, à atteindre la semi-finale d'un tournoi du Grand Chelem.  Elle devient la coqueluche des journalistes et des amateurs de tennis du monde entier par son jeu solide et son naturel charmant.  Les dirigeants du tennis professionnel féminin la place déjà en tête d'affiche.  Genie devra garder son sang froid et ne pas se laisser happer par les remous de ce nouveau vedettariat.  Ana Ivanovic a déjà vécu une situation similaire à un aussi jeune âge, et cette pression supplémentaire a nui à ses performances sur les courts.

Deux semaines après son exploit en Australie, Bouchard aidait le Canada à vaincre la Serbie 3-1 en première ronde du Groupe II de la Fed Cup, au centre Claude-Robillard de Montréal.  Si jamais les Canadiennes gagnaient à Québec en avril, elles permettraient au pays de rejoindre l'élite mondiale du tennis féminin pour la première fois en vingt ans.  Bouchard, maintenant classée au 19e rang au classement de la WTA, devra être à son mieux pour que le Canada atteigne son objectif.  Elle a déjà la réputation d'une joueuse qui frappe la balle extrêmement vite et qui impose un tempo très rapide à ses adversaires, les poussant ainsi à commettre des erreurs.  Peut-être parce qu'elle est encore nouvelle sur le circuit professionnel, Eugenie reste un mystère pour ses opposantes, qui ont du mal à lire son jeu et ne savent toujours pas à quoi s'attendre de cette jeune femme qui se déplace si bien sur le court.  Sa carrière est très jeune mais elle a déjà empoché 1 023 097 dollars en bourses.

Sa coéquipière en Fed Cup, Aleksandra Wozniak, a elle aussi épaté le monde du tennis à un très jeune âge.  Née le 7 septembre 1987, elle est déjà une joueuse professionnelle l'année où elle a eu dix-huit ans.  Wozniak, dont les parents ont immigré au Canada en quittant la Pologne en 1983, a atteint son sommet au classement mondial en prenant la 21e place en 2009.  Son père Antoni a été son premier entraîneur lorsqu'elle a commencé à jouer... à l'âge de trois ans !  Elle a grandi en admirant son idole Monica Seles.  À la classique Bank of the West à Stanford, en 2008, elle est devenue la première Canadienne en 20 ans à gagner un tournoi de la WTA.  Pour l'emporter elle a dû venir à bout d'adversaires de premier plan, entre autres : Francesca Schiavone, Serena Williams et Marion Bartoli.  Ayant dû se qualifier pour le tournoi, elle a disputé pas moins de huit matchs en neuf jours pour décrocher ce premier championnat de la WTA.  Sa réussite lui a valu de recevoir les clefs de Blainville des mains du maire de la municipalité où elle réside.  L'Assemblée Nationale du Québec lui a également remis un prix d'excellence en octobre 2008.  Tennis Canada l'a nommée cinq fois joueuse de l'année (2004, 2006, 2008, 2009, 2012).  En 2009 elle était choisi athlète féminine de l'année au Canada.  Ces dernières années, Aleksandra a été affectée par des blessures.  En Fed Cup, elle détient le record Canadien pour le plus grand nombre de victoires (38).  Ses forces demeurent son premier service, un fort coup du revers, ainsi qu'une très bonne balle de volée.  Depuis ses débuts, Wozniak a gagné 1 788 955 dollars en jouant au tennis.


Sharon Fichman (photo ci-dessus) est moins connue des Québécois mais cette Torontoise de 23 ans a elle aussi connu une glorieuse carrière chez les juniors avant de faire ses débuts professionnels.  À l'âge de 13 ans, Sharon, qui possède également la nationalité israëlienne, était classée no 2 au monde chez les joueuses de moins de 14 ans.  En 2006, chez les juniors, elle a gagné l'Open d'Australie et celui de France, en double avec Anastasia Pavlyuchenkova.  Elle a appris son tennis en admirant la Belge Justine Henin.  Fichman revendique huit titres de l'ITF et des gains de 447 541 $.  Elle est classée 89e au monde et elle a remporté un premier tournoi WTA (ASB Classic) en double, cette année, avec Maria Sanchez.  Sharon est une redoutable contre-attaquante et elle fait sa marque grâce à sa combativité et à sa grande ténacité.


Gabriela Dabrowski, née à Ottawa le 1er avril 1992, complète le quatuor canadien.  Comme Wozniak, elle est entraînée par son père, Yurek.  Cette droitière, qui frappe son coup de revers à deux mains, se situe au 209e rang à l'échelle mondiale.  Elle a perdu quatre fois en finales de tournois de la WTA, dont une fois à Toronto, en novembre 2011.  Gabriela (photo ci-dessus) a eu plus de succès en double avec neuf titres de l'ITF.  Comme ses coéquipières, elle comptera sur le support de la foule locale pour tenter de gagner le tournoi de la Fed Cup de Québec.


Face aux Canadiennes, les Slovaques enverront leur as Dominika Cibulkova, classée 11e au monde et qui a accumulé des bourses totalisant 5 478 687 dollars jusqu'ici dans sa fructueuse carrière.  Native de Bratislava, elle n'a que 24 ans et a remporté quatre titres de la WTA.  En début d'année, aux Internationaux d'Australie, elle a été la première Slovaque à atteindre la finale d'un tournoi du Grand Chelem.  Elle s'est inclinée 6-7 et 0-6 contre la Chinoise Li Na (qui avait auparavant battu Eugenie Bouchard en semi-finale).  Dans les tournois majeurs, Cibulkova a une intéressante fiche de 49-26.  C'est une boule d'énergie, vive et puissante, en plus de posséder un physique du tonnerre.  Ce qui ne nuit jamais au spectacle, évidemment !  Ses armes de prédilections ?  Un coup droit foudroyant au ras du sol, un revers dévastateur et une balle de volée particulièrement bien balancée.  Dans les moments décisifs, elle réussit à forcer des erreurs chez ses adversaires, par son agressivité et sa grande endurance.  Ses retours de service sont brusques et secs et elle aime frapper la balle lorsque celle-ci est montante.  Elle a le tour de prendre ses opposantes à contre-pieds en variant son jeu lors de longs échanges.  Dominika possède de fortes jambes qui lui donnent de la vitesse et lui permettent d'aller chercher des balles qui sont hors de portée pour la plupart des joueuses.  Ce sera la fille à battre à Québec.


Sa coéquipière Daniela Hantuchova a fait plus parler d'elle en-dehors des courts que sur ceux-ci, au cours des dernières années.  À presque 31 ans (23 avril), son meilleur tennis est probablement derrière elle.  Après avoir culminé au 5e rang mondial en 2003, la ravissante Daniela doit se contenter de la 30e position à l'heure actuelle.  Enfant, elle a été initiée au tennis par sa grand-mère Helena, une ancienne championne nationale.  En tournois du Grand Chelem, sa meilleure performance a été une semi-finale aux Internationaux d'Australie, en 2008.  Elle a été couronnée six fois championnes en tournois de la WTA tout en encaissant des gains à vie de 9 275 286 $.  Hantuchova est apparue dans l'édition 2009 du SPORTS ILLUSTRATED SWIMSUIT.  En 2012, elle a posé nue pour le magazine ESPN "The Body Issue".  Pourtant, elle ne se considère pas comme un "sex symbol".  Elle "joue" au mannequin, de temps à autre, pour s'amuser, dit-elle candidement.  Ses atouts au tennis sont un excellent timing et une bonne technique.  Son style est fluide, elle frappe la balle avec précision en fond de court.  C'est une joueuse complète avec un bon service et une belle présence au filet.  Elle a des jambes exceptionnellement longues (43 pouces) et grâce à elles, Daniela peut couvrir beaucoup de terrain.  Perfectionniste et portée à trop s'entraîner, elle n'est plus aussi rapide que dans ses jeunes années, mais elle compense par une résistance qui en a fait la spécialiste des matchs de trois sets.  C'est la joueuse active qui en a joué le plus durant sa carrière (263).  Hantuchova s'est surtout illustrée en double mixte.  Dans cette formule, elle fait partie de la courte liste de cinq femmes qui ont gagné tous les tournois du Grand Chelem : Wimbledon en 2001 avec Leos Friedl, l'Open d'Australie en 2002 avec Kevin Ullyett, l'Open de France en 2005 avec Fabrice Santoro et le US Open en 2005 avec Mahesh Bhupathi.


Même si son dossier est peu reluisant en tournois du Grand Chelem (10-24), cela n'a pas empêché Magdalena Rybarikova (photo ci-dessus) d'atteindre la 33e place au classement mondial en 2013.  Ses quatre couronnes en compétitions de la WTA l'ont aidée à engranger 1 766 544 $ en récompenses monétaires, pour ses performance sur la scène du tennis international.  Elle a commencé à jouer à l'âge de huit ans et elle admirait Martina Hingis en progressant dans son apprentissage du tennis à Bratislava, où elle a déménagé pour s'entraîner plus sérieusement quand elle avait 15 ans.  Cette athlète de 25 ans a atteint les quarts de finale de la Coupe Rogers l'an passé.  Elle a baissé pavillon devant la championne du tournoi Serena Williams.  Elle ne part jamais sans son ourson de peluche, son porte-bonheur.


Pour compléter le tableau, la Slovaquie enverra à Québec la jeune Jana Cepelova (photo ci-dessus), 20 ans.  Cotée 75e au monde, son plus haut fait d'armes s'est produit en 2010 avec une victoire en double, en finale de l'Open d'Australie, en compagnie de Chantal Skamlova.  L'an dernier, elle a aidé ses compatriotes à vaincre la Serbie en première ronde de la Fed Cup.  Jana a eu le dessus sur Bojana Javanovski, dans un match enlevant qui a nécessité trois sets.  Du jeu enlevant, du tennis de premier niveau, un spectacle très relevé, voilà ce qui nous attend au PEPS de l'Université Laval le mois prochain.  C'est à ne pas manquer.  C'est un autre jalon important dans la montée de la capitale nationale vers des sommets qui nous conduisent toujours plus hauts dans l'excellence, que ce soit dans le sport ou dans d'autres domaines.  Alors que la métropauvre moronréalaide continue son chemin vers les bas-fonds de la médiocrité et de la pourriture.  En ciblant des compétitions internationales précises et en améliorant les infrastructures sportives de sa ville (nouveau Colisée et bientôt un anneau de glace tout neuf), le maire Labeaume adopte la bonne stratégie.  Meilleure que celle de Mourial, qui a mis tous ses oeufs dans le même panier en allant chercher les Jeux Olympiques de 1976.  Ce fut un fiasco et le plus grand scandale de corruption et de mauvaise administration dans l'histoire du pays tout entier...  Honte à MortYial...    

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