samedi 9 avril 2011

MOURIAL S'ENFONCE ENCORE DAVANTAGE DANS LA MISÈRE ET LA CRASSE...


C'est le printemps ! Mais au Québec, l'hiver s'attarde toujours un peu plus longtemps avant que la nature renaisse. Dans la métropauvre, au début du mois d'avril, les bancs de neige fondent pour mieux laisser voir la malpropreté et la laideur de la ville. C'est le pire temps de l'année. MortYial est nue et biscornue. Plus de neige blanche et pas encore de verdure pour cacher un peu son état lamentable. Les détritus, les déchets, les tas d'immondices, les corps morts semblent sortir de terre et présentent leur apparence hideuse aux moronréalaids ou aux visiteurs de passage.



C'est à ce moment-là que la négligence des propriétaires d'immeubles et de logements insalubres de Mourial se manifeste au grand jour. Plusieurs terrains à proximité de ces bâtisses ressemblent à des dépotoirs à ciel ouvert. Surtout dans le coin de l'arrondissement Côte-des-Neiges-Notre-Dame-de-Grâce, là où règnent les cochons et la désolation. Vidanges domestiques, sacs de plastique, morceaux de vitre, pneus, contenants de peinture, débris de toutes sortes jonchent le sol, un peu partout. Quel beau spectacle ! Comment se fait-il que les citoyens qui s'aperçoivent de cette situation intolérable ne la dénoncent pas et ne se plaignent pas aux autorités municipales ? Comment ceux qui vivent dans cette souille à cochons acceptent-ils ces conditions dégueulasses ? Comment peut-on être aussi peu civilisé ? Les piétons moronréalaids sont également assez répugnants merci ! Lorsqu'ils crachent par terre, ou qu'ils lancent leur gomme à mâcher et leurs mégots de cigarettes partout sur les trottoirs et la chaussée, ils montrent comment ils peuvent être colons. Les policiers ont commencé à leur donner des contraventions pour leur manque de savoir-vivre, mais ce n'est pas demain la veille qu'ils vont régler le problème de ces sans-génie.



D'habitude, au mois d'avril, passé les grands froids de l'hiver, le nombre d'itinérants diminue dans les refuges pour sans abri de la ville. Pas cette année ! C'est le phénomène contraire qui se produit. L'achalandage est exceptionnel... Du jamais vu, selon l'Agence de la santé et des services sociaux ! Situation identique chez les organismes qui servent "la soupe populaire". Même s'ils sont trop nombreux et trop difficiles à compter, on estime qu'il y a maintenant 30 000 sans abri dans la métropauvre de Gérald Tremblay. C'est une augmentation de 5 % chez les hommes miséreux et de 30 % du côté des femmes en détresse. Ces dernières sont en bonne partie victimes de violence, et elles souffrent de diverses maladies mentales. Beau portrait ! Les refuges d'urgence débordent (taux d'occupation sans précédent de 110 % !) de ces personnes, qui ressemblent souvent à des loques humaines. Faute de place, les responsables de ces refuges doivent refuser des démunis enfoncés dans cette misère épouvantable. Face à ce drame, l'Agence de la santé et des services sociaux n'a eu d'autre choix que de prolonger pour encore un mois, jusqu'au 30 avril, le financement des places d'hébergement d'urgence prévues pour la période hivernale.


Pauvres mourialaids, avant de faire les fanfarons en venant dans nos régions ou dans nos villes pour nous traiter de villageois colons et arriérés, occupez-vous donc de soulager la misère et le désespoir qui inondent votre bidonville sale et abject. C'est avec honte, et en rougissant, qu'on vous regarde de loin. Le plus loin possible ! Ne venez pas chez nous si c'est juste pour nous écoeurer. Déjà que vos gangs de rues ont commencé à criminaliser nos quartiers et sont responsables de plus en plus d'incidents violents et déplorables dans nos lieux publics et nos établissements commerciaux...