C'est devenu une «joke» commune de plusieurs humoristes donnant des spectacles à Québec, ville du défunt club de hockey des Nordiques. Déplorant ou se moquant des vaines tentatives des Québécois d'obtenir une autre franchise dans la Ligue Nationale de Hockey, plus de 25 ans après le départ des Nordiques pour le Colorado, ces bouffons de l'ère moderne consolent leurs audiences de la vieille capitale en riant du fait qu'à Montréal, les anciens ennemis des hockeyeurs fleurdelysés n'ont pas d'équipe non plus !
Ils font allusion, bien sûr, au faible calibre de jeu des Canadiens de Montréal depuis plusieurs années, en fait depuis que le départ des Nordiques ne les obligent plus à se forcer pour garder l'exclusivité du marché de la Belle Province. Leur 32e et dernière place au classement de la LNH, la saison passée, ne fait que tourner le fer dans la plaie pour les partisans de ce club jadis glorieux.
Les gens de Québec qui ont vécu l'intense rivalité Nordiques-CH, dans les années '80 et '90, se souviennent des arrogants «fefans» de la métropole qui venaient les narguer jusque dans l'ancien Colisée de leur cité. Au cours des saisons les plus médiocres des «bleus», certains mauvais plaisantins les avaient affublés du surnom de «Nordindes».
Si les vieux fans des «Nords» ont oublié ce temps de plus en plus lointain, et que plusieurs d'entre eux se sont convertis en partisans du Canadien, d'autres ont refusé de le faire, et sont restés des Anti-Habs (dont moi-même), ou ils ont tout simplement arrêté de suivre les activités de la LNH.
Cependant, ce qu'ils n'ont pas oublié c'est qu'en 1995, le gouvernement séparatiste et montréalais de Jacques Parizeau n'a pas voulu aider les propriétaires Québécois des Nordiques à faire construire un nouvel amphithéâtre à Québec, ce qui était demandé par les dirigeants de la LNH, et ce qui aurait probablement sauvé le club.
En 2001, le gouvernement péquiste de Lucien Bouchard - via une filiale de la Caisse de Dépôt et de Placement - finançait quasi-gratuitement l'américain George Gillett pour qu'il achète le CH -, une équipe dont plus personne ne voulait. L'ayant acquis pour 275 millions de dollars, Gillett revendait le club aux Molson en 2009 pour 575 millions de dollars américains, sans payer un sou d'impôt au gouvernement québécois. Ce dernier finançait ensuite une partie (75 millions de $ via Investissement Québec) de la somme requise pour le rachat des parts de Gillett (photo ci-dessous).
Nordiques vs Canadiens, vraiment deux poids deux mesures dans le traitement de ces deux équipes par le gouvernement du Québec de ces années-là. Les gens de Québec ne pardonneront jamais au Parti québécois d'avoir laissé tomber les Nordiques. Au référendum sur la souveraineté de 1995, le "Oui" plafonnera à 52-54 % dans la Capitale Nationale et ses environs, alors que le vote francophone a été de 60% pour le "Oui" ailleurs dans la province.
Mario Dumont, un politicien important de cette époque, qui était dans le groupe de leaders du camp du "Oui", affirmait encore récemment que le fait que Parizeau et son gouvernement aient tourné le dos aux Nordiques, quelques mois avant le référendum, a fait perdre un assez grand nombre de votes pour le "Oui" en 1995, dans la région de Québec, ce qui a causé la défaite des souverainistes par une très faible marge (https://nordiquebec.blogspot.com/2020/10/selon-mario-dumont-le-depart-des.html.
En 2011, avant de disparaître presque complètement de la carte électorale de la région de Québec, l'opposition péquiste ajoutait l'insulte à l'injure en s'opposant à l'aide gouvernementale du gouvernement libéral de Jean Charest pour la construction d'un nouveau Colisée (Centre Vidéotron actuel).
* * * * *
En tant qu'Anti-CH, vous devinez bien que je ne manque pas une occasion de narguer à mon tour les «aficionados» de la Sainte Flanelle quand celle-ci connaît des déboires. Les performances particulièrement désastreuses du tricolore, la saison passée, m'ont inspirées des créations loufoques pour en profiter au maximum.
Par exemple, cet été, alors que les fefans du CH essaient encore d'oublier la récente campagne cauchemardesque de leur club favori, j'ai choisi, pour ma part, de prolonger le plaisir des Anti-Habs en décernant des trophées rigolos aux pires membres de l'organisation du Canadien.
Le 30 juin dernier, étant donné la 32e place historique et sans précédent des Canadiens au classement de la LNH en 2021-22, il m'apparaissait indubitable que l'équipe des Molson méritait le titre de «Club de Dindes de l'Année» et son trophée «Merde de Dindes» (Turkeys Shit).
Tiens, pourquoi ne pas profiter de ce blogue-ci afin de nommer d'autres Canadiens, cette fois pour le trophée «Vagina» (à ne pas confondre avec le trophée «Vézina» remis au meilleur gardien de buts de la LNH) récompensant le joueur le plus femmelette du CH !
Voici les «nominés» :
1) Paul Byron : le trotte-menu de 5 pieds, neuf pouces, 158 livres (mouillé), n'est guère équipé pour le jeu robuste. Minés par les blessures depuis trois ans (seulement une centaine de parties jouées), le minuscule numéro 41 n'a écopé que de 18 minutes de punition durant cette période.
Cinq de celles-ci ont été enregistrées le 26 mars 2019 lors de la raclée (vidéo ci-dessous) qu'il a subie en se battant contre MacKenzie Weegar, des Panthers de la Floride. Ce dernier avait été victime d'une mise en échec illégale (assaut) de Byron au cours d'un affrontement précédent à Montréal le 15 janvier. Le petit attaquant du CH avait reçu une suspension de trois matchs pour son geste dangereux. Weegar s'est bien vengé mais il était déconcerté après avoir passé facilement et rudement le K.O. à son adversaire, visiblement pas de taille...
2) Ryan Poehling : un autre frileux en ce qui concerne les contacts physiques (12 minutes au cachot en trois ans avec le CH et le Rocket de Laval). Le Canadien vient de lancer la serviette à son sujet en l'échangeant aux Penguins de Pittsburgh en compagnie de Jeff Petry. Encore un choix de première ronde (2017) raté de la part de l'ex-chef repêcheur Trevor Timmins, un des grands destructeurs de ce club poche pendant près de 20 ans.
Après un départ canon de quatre buts (le dernier en tir de barrage) à son premier match dans la Ligue Nationale (une partie sans importance de fin de saison), les fefans des Habs nourrissaient les espoirs les plus fous envers l'attaquant natif de Lakeville, Minnesota. Dans les 84 autres rencontres qu'il a disputées avec le club des Molson, ce flop montre un famélique dossier de dix buts, neuf aides pour seulement 19 points (- 22 au chapitre des plus/moins). Un désastre total ! Lui que les fefans voyaient marquer au moins 35 filets par saison !!!
3) Cole Caufield : ce poids plume américain de 166 livres, mesurant cinq pieds sept pouces, ne possède pas un gabarit pour faire peur à personne. Pas surprenant qu'il ait sauté sept matchs après avoir contracté le COVID-19 la saison dernière. S'il peut faire quelques étincelles en offensive, sa taille de Lilliputien le handicape sérieusement en repli défensif. Il a beau faire du ski nautique en s'accrochant aux adversaires, ceux-ci ne ralentissent pas outre mesure.
D'ailleurs son affreux - 24 dans les plus/moins confirme qu'il est nul en échec arrière. Cette statistique a été un peu faussée au dernier match de la campagne quand le Canadien a marqué dix buts contre les Panthers de la Floride qui avaient rayé leurs meilleurs joueurs de l'alignement pour les faire reposer en vue des séries éliminatoires.
Ses dix minutes de punition, en 67 parties jouées, ne sont pas plus impressionnantes que le 9e rang qu'il a obtenu au scrutin pour le trophée Calder remis à la recrue de l'année dans la LNH. Pourtant, avant la saison passée, pour les écervelés de fefans, et la complaisante presse de Montréal, il n'y avait aucun doute que le gagnant de ce trophée serait Caufield. Meilleure chance la prochaine fois !
4) Carey Price : après quinze ans à transporter son club sur ses épaules, Jesus Price ne peut plus le sauver. Il ne peut plus se sauver lui-même, et on sait maintenant que, pour supporter la pression de sa tâche, il a eu recours à des «substances» dont il est devenu dépendant. Ça me fait penser au personnage de Geneviève Schmidt dans la télésérie de l'humoriste Martin Matte (Les beaux malaises). Une de ses répliques : «C'est trop pour moi, c'est trop pour moi» suit encore la corpulente actrice, lorsqu'elle se fait interpeler dans la rue par des quidams qui lui répète toujours cette plainte simulée.
Ça fait longtemps que l'on sait que le gardien de buts no 31 du CH est fragile mentalement. Dès le début de sa carrière, il pétait régulièrement les plombs devant son filet. Rappelez-vous son imitation de Patrick Roy le 23 avril 2009 (les bras en l'air) pour saluer dérisoirement les spectateurs qui le huaient au Centre Bell. Rappelez-vous l'épisode du 11 mai 2013 alors que Price, lassé d'être harcelé par les fefans, en-dehors de la patinoire, disait se sentir comme un hobbit dans un trou à Montréal.
Devenu également fragile physiquement (genou en compote), Price semble destiné à ne jouer que sporadiquement et quand il le décide. Avec le boulet financier que représente son contrat de 10½ millions de $ par saison, qui court jusqu'à la fin de 2025-26, ça fait cher pour un cerbère à temps partiel (30 parties jouées depuis la saison 2020-21). Si la tendance se maintient, l'amérindien de 35 ans ne jouera pas beaucoup de matchs d'ici la fin de sa carrière qui pourrait arriver plus tôt que tard.
Dans sa condition, il est impossible à échanger. Laissé non protégé pour le repêchage d'expansion l'an dernier, le Kraken de Seattle n'en a pas voulu (au grand désespoir de Carey qui rêvait de quitter enfin le Canadien et Montréal pour se rapprocher de sa famille et de celle de son épouse).
Que Price ait des problèmes de genou, cela n'a rien d'étonnant. J'ai écrit depuis longtemps, sur mes blogues anti-habs, que le portier Britanno-Colombien de Anahim Lake se jetait à genoux beaucoup trop souvent et inutilement devant son filet. Un style papillon taxant pour les articulations des jambes.
Comme va Price, comme va le Canadien, c'est-à-dire plutôt mal...
La pandémie de COVID-19 est un fléau mortel et tragique partout dans le monde. Montréal n'a pas échappé à cette horreur, et sa forte densité a même empiré la contagion du virus. Mais aussi pénibles qu'aient été ses conséquences et ses répercussions, il y a quand même eu des éléments positifs et révélateurs qui sont ressortis de cette situation sans précédent.
Ainsi, au pire de la crise, lorsque des confinements ont été imposés aux montréalais, un grand nombre de ceux-ci ont fui leur ville. Pour des raisons de santé, sans doute, mais aussi parce que le télétravail permettait aux citadins de s'éloigner de la métropole pour s'évader vers des banlieues de plus en plus lointaines. Celles-ci ont d'ailleurs connu une augmentation subite de 7% de leur population, seulement dans la première année du coronavirus.
Souvent, ces «exilés» s'installaient simplement dans le chalet qu'ils possédaient déjà dans ces endroits plus champêtres. Parfois, ils décidaient même de les convertir en résidence principale. Ou alors, ils en achetaient. C'était même la folie pour ce genre d'habitation; ce qui a créé une pénurie et une augmentation notable des prix, tant à l'achat qu'à la location de ces résidences secondaires.
Imaginez un peu ! Pour ces migrants, finie l'affreuse congestion du centre-ville de Montréal (dont la population a baissé de 3,1%, de 2020 à 2021). Finis les embarras infinis et les immenses pertes de temps causés par la circulation cahoteuse à travers des forêts de cônes oranges ! Bonjour la verdure, l'air moins pollué et les plus grands espaces ! Le paradis quoi !
Face à cet exode de près de 50 000 personnes, surtout le fait des Québécois francophones de Montréal, la mairesse Valérie Plante, questionnée à ce sujet, se disait convaincue que tous ces gens reviendraient au bercail de la métropole, une fois la pandémie terminée.
C'est loin d'être certain. Partout au pays, et même ailleurs dans le monde, les étudiants et les gens occupant un emploi qui le permet, veulent garder la possibilité de s'éduquer ou de travailler de chez eux. Ou, à tout le moins, ces nouveaux télétravailleurs exigent une formule hybride, du genre : trois jours de labeur à la maison; et deux jours en ville, à l'école, ou au bureau, où ils étudiaient ou travaillaient à temps plein, avant la pandémie.
VALÉRIE PLANTE
Le télétravail est même devenu un argument pour les opposants au 3e lien à Québec. Puisque ce phénomène est appelé à prendre de plus en plus d'ampleur avec les transformations technologiques et sociales, ils prétendent que moins de véhicules vont se retrouver sur les routes, et que cela va résoudre les problèmes de circulation dans la grande région de la Capitale Nationale.
Si la pandémie a causé un vide dans la cité de Maisonneuve, avec tous ces francophones québécois qui l'ont quittée, c'est que, d'un autre côté, les restrictions limitant ou restreignant l'immigration ont empêché celle-ci de compenser les pertes habituelles de population causées par le bilan négatif des échanges migratoires inter-régionaux défavorisant Montréal.
Même si le premier ministre François Legault nie l'existence d'une crise du logement au Québec, surtout à Montréal, les statistiques ne lui donnent pas raison. Montréal n'est pas Toronto ou Vancouver, mais son centre-ville est le 3e plus gros au Canada. Et l'inflation galopante, qui a sévi à Vancouver et à Toronto, provoquant une explosion du coût du logement, a commencé à rattraper la ville de la mairesse Plante.
C'est fort probablement une des causes de l'exode des familles de Montréal vers les banlieues et les autres régions, là où le prix des logements est plus abordable.
Parmi les autres facteurs négatifs plombant la qualité de vie dans l'ancienne Ville-Marie, il y a l'insécurité provoquée par les gangs de rues. Ces criminels armés tuent de plus en plus de citoyens innocents, victimes de balles perdues ou d'erreurs sur la personne. Dans certains quartiers «chauds», des parents craignent même pour la vie de leurs enfants et disent vouloir quitter la ville.
Est-ce que la surreprésentation des Québécois francophones parmi les «exilés» qui ont déserté la métropole est due à leur sensation de ne plus être chez eux à Montréal ? C'est rendu que la prédominance de l'anglais, - dans une ville où les francophones sont minoritaires depuis une dizaine d'années, et où il devient de plus en plus difficile d'être servi en français dans un nombre grandissant de commerces -, doit être considérée comme un incitatif dans la décision de beaucoup de Québécois «de souche» de dire «bye bye» à leurs concitoyens anglophones...
Contrairement à leurs compatriotes de Québec qui, eux, réussissent à conserver et à préserver leurs précieux espaces verts, les montréalais voient les leurs se réduire comme une peau de chagrin. Avec les changements climatiques qui affectent de plus en plus notre planète, la perte des arbres et de la végétation, - au profit de l'asphalte, du ciment et de la pollution des grandes villes -, compte aussi parmi les désagréments qui causent le déclin de la qualité de vie de Montréal et son désaveu par une partie de sa population.
Nous ne connaîtrons pas avant le mois d'août les statistiques linguistiques officielles du recensement de 2021, mais des études récentes de l'Office Québécois de la Langue Française (OQLF), et de quelques démographes universitaires, indiquent déjà que les Québécois francophones continuent de quitter massivement la ville de Montréal pour s'établir en banlieues, ainsi que dans d'autres régions voisines.
Déjà, les francophones étaient devenus minoritaires à Montréal (49,6 %) d'après le recensement de 2016. Des projections les font descendre à 47,4 % d'ici 2030. Et ces prévisions semblent plutôt optimistes. Il se peut très bien que ce pourcentage soit atteint plus vite, non seulement en raison des flots migratoires négatifs de Montréal, mais à cause du vieillissement de la population francophone; de l'anglicisation de ses jeunes représentants -> les 15-24 ans; et de l'énorme croissance des populations d'immigrants allophones, ces dernières années.
En effet, si la population de la région métropolitaine de Montréal continue de croître (+ 4,6 % entre 2016 et 2021), celle de la ville de Montréal n'a augmenté que de 3,4 % durant la même période. Une croissance essentiellement attribuable aux immigrants puisque, rien qu'au cours des deux dernières années, elle a perdu 84 200 habitants. Si on recule jusqu'en 2016, la métropole a perdu 155 610 personnes, si on calcule la différence entre le nombre d'habitants qui ont quitté Montréal pour d'autres régions, par rapport aux gens des autres régions qui sont venus s'établir dans la cité fondée par Maisonneuve.
Où ces «déserteurs» sont-ils allés ? Surtout dans les Laurentides (+ 40 822 → toujours le total entre 2016 et 2021, avec une augmentations plus marquée à Mirabel); dans Lanaudière (+ 26 608 -> en particulier dans Montcalm et Matawinie); et en Montérégie (+ 35 224 sauf Longueuil qui a eu un flot migratoire négatif de 4 697 habitants). Comme Longueuil, Laval a connu récemment un déclin migratoire (moins 2 261 habitants au cours des deux dernières années).
On estime que 85 % des Montréalais qui ont quitté leur ville depuis 2020 étaient des Québécois de souche canadienne-française. Ça veut dire 71 500 personnes. Le reste, 15 %, étant des Montréalais parlant d'autres langues que le français, ou des francophones venus d'autres pays comme la France, la Belgique, Haïti, etc.
C'est un cercle vicieux. Si les immigrants ont tendance à apprendre davantage le français lorsqu'ils s'établissent à l'extérieur de la métropole, -dans des endroits où le français est de loin la langue dominante et presqu'exclusive-; c'est le contraire à Montréal où ils peuvent opter facilement pour l'anglais, qui y est très répandu, et où ils peuvent très bien vivre sans parler français, comme nous le rappelait d'ailleurs récemment Michael Rousseau, le président unilingue anglais d'Air Canada.
Plus les Québécois francophones quittent la ville de la mairesse Valérie Plante, plus ils laissent la place libre aux allophones et aux anglophones qui ne cessent d'augmenter la population montréalaise et qui ne voient pas la nécessité ou l'utilité d'apprendre le français puisqu'ils sont maintenant majoritaires. On sait aussi que 87 % des quelques 50 000 immigrants qui arrivent au Québec chaque année choisissent de s'installer dans la région de Montréal.
Non seulement le français est de moins en moins parlé à la maison, à Montréal, mais l'anglais est de plus en plus parlé au travail dans cette même ville. On s'en rend compte particulièrement dans les commerces. Même qu'au centre-ville il devient de plus en plus difficile de se faire servir en français, surtout depuis 2010.
Même si on exigeait que les immigrants apprennent le français, s'ils ne le parlent ni à la maison, ni au travail, cela ne servirait à rien. On restera avec le même problème.
* * * * *
Pendant ce temps, la capitale nationale affiche un bilan migratoire positif depuis 2016 (+ 6 973 personnes soit + 4,1 %) mais comme la population de la ville de Montréal, celle de la ville de Québec a moins augmenté (+ 3,3 %) que celle de sa région. Au point de vue des migrations, la cité de Champlain est même déficitaire de 2 221 habitants au cours des deux dernières années. C'est la seule municipalité de sa région qui est ainsi dans le rouge.
Depuis 2016, dans la région, ce sont surtout les MRC de Portneuf (+ 2 144 habitants); Jacques-Cartier (+ 2 044 personnes) et de la Côte-de-Beaupré (+ 1 826 habitants) qui ont bénéficié de ces échanges de population. Comme c'est le cas pour Montréal, ces transferts de population s'effectuent surtout vers les villes de banlieue, à proximité des grands centres, et non pas tant dans les zones rurales, plus lointaines.
Qu'est-ce qui peut bien expliquer tous ces changements, ces déplacements ? Quels impacts ont-ils sur les politiques de nos gouvernements, sur des phénomènes comme l'étalement urbain, la densification et même sur le réchauffement climatique ? Et ce, toujours dans l'angle de ce blogue, c'est-à-dire la dualité Montréal vs Québec. Nous en reparlerons dans de prochains articles... Libre à vous de commenter !
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