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ECCLESTONE ET LE "TROU À RATS" ET À PROSTITUTION DE MONTRÉAL.
On entend souvent les montréalais vanter le multiculturalisme de leur super métropole. Ouverte sur le monde, leur "big city" est renommée pour ses festivals internationaux et ses événements sportifs de grande envergure. Évidemment, face aux petits "habitants" arriérés du village de consanguins de Québec, les gens de l'agglomération du maire Denis Coderre font, à leurs propres yeux, figures de géants, représentant le summum de la civilisation moderne. À les entendre faire l'éloge de leur merveilleux coin de pays, on n'est pas étonné qu'on accourt de partout à la ronde pour visiter cet endroit idyllique.
Il faut croire que, dans leur cas, comme le dit l'adage, «on est toujours mauvais juge de soi-même». Car la réalité montréalaise est toute autre que celle décrite par leurs prétentieux citoyens; ces arrogants qui pètent plus haut que le trou. D'ailleurs, "trou" est sans doute le mot qui dépeint le mieux leur localité et leur situation. Reflet et incarnation de cet état misérable, le site du Grand Prix Du Canada a été récemment qualifié de «trou à rats» par le grand patron des courses automobiles de Formule 1 Bernie Ecclestone (au centre sur la photo ci-dessus).
D'accord, ce vieux magnat de la course automobile n'est pas le plus honnête et le plus diplomate des hommes. Mais cet octogénaire, au langage souvent brutal, est indépendant de fortune et, à son âge vénérable, il n'a pas de temps à perdre avec de la "bull shit" du genre qui lui est servi quand il vient à Montréal pour le Grand Prix. Il a horreur des gens qui, comme Coderre et les dirigeants du Grand Prix, ne respectent pas leurs engagements ou leur contrat. Le grand cirque de la F-1 a déjà échappé à la métropole et Ecclestone a menacé de le faire à nouveau disparaître si on ne satisfait pas les conditions qu'il avait dictées, c'est-à-dire : investir 32,6 millions de dollars pour l'amélioration des installations du circuit Gilles-Villeneuve.
On devait livrer pour 2017 la modernisation et la réfection d'infrastructures comme les paddocks, et la tour de contrôle. On devait aussi améliorer les facilités médicales, jugées inadéquates. Rien n'a encore été fait et il est clair que l'incompétent Coderre et ses acolytes ont failli à la tâche. Le site de l'Île Sainte-Hélène ne sera pas prêt pour l'an prochain. On remet également en question les vraies retombées économiques de ce happening sportif. Elles seraient deux fois importantes que les estimations galvaudées par les autorités de la ville.
Un autre genre de retombées devraient inquiéter davantage tout le monde au Québec. Le Grand Prix du Canada, et les autres grands rassemblements liés aux événements se déroulant à Montréal, attirent dans ce trou une quantité phénoménale de touristes sexuels. Tellement que Montréal est devenue la capitale de la traite des femmes, des adolescentes et même des enfants (filles et garçons). Pour les nombreux gangs de rue de la métropole, l'exploitation sexuelle et le proxénétisme sont maintenant plus payants et moins dangereux que le trafic de stupéfiants. Il existe pourtant des lois qui criminalisent ces pratiques, mais on ne les fait pas respecter.
Per capita, en Amérique du Nord, c'est à Montréal qu'il se "vend" le plus de femmes et d'ados. De la vulgaire marchandise à bas prix, étant donné l'abondance des recrues. Il y a pas moins de 420 endroits où l'on vend du sexe à Coderre-ville : salons de massage, bars, motels, forment un immense bordel... On peut s'acheter une pute comme on commande une pizza, avec la garniture et les "extra" désirés. Ces pauvres objets de commerce sont de plus en plus jeunes, quatorze-quinze ans, parfois moins.
Dernièrement, à Laval, des filles ont fugué du Centre Jeunesse. Les gens du service de police de Montréal pensent qu'elles sont justement allées se prostituer durant le Grand Prix, pour faire de l'argent facile. Tombées dans les griffes des proxénètes des gangs de rue, elles courent de graves dangers : violence, toxicomanie, maladies et même la mort.
Même celles qui sortiront de cet enfer seront marquées à vie. Un peu comme ces soldats victimes d'un choc post-traumatique, elles feront des cauchemars et auront du mal à retrouver l'équilibre. Elles traîneront leur passé comme un boulet de honte. Leur estime de soi en souffrira à jamais. Des vies détruites, dans bien des cas.
Autrefois, au Québec, dans les années 40 et 50, au temps de la "grande noirceur" et de la main mise du clergé catholique sur la population, les parents donnaient une éducation très stricte et sévère à leurs enfants. Il fallait absolument éviter les péchés. Les filles, en particulier, devaient se vêtir convenablement en ne montrant pas trop de peau (les seins et les fesses encore bien moins). Agir de la sorte, affirmaient les parents, c'était "se respecter". Les moeurs ont bien changé et on peut rire de ces scrupules aujourd'hui. Il n'en reste pas moins que, s'exposer comme de la marchandise, vendre son corps pour de l'argent, ce n'est pas se respecter. Et les conséquences sont graves.
Il faut mieux éduquer nos jeunes. C'est la principale richesse de notre société. C'est notre avenir. L'instruction c'est la clef de la formation et du développement humain. Comme les lois -et les autorités chargées de les appliquer- qui sont sensées nous protéger, l'éducation doit remplir le rôle d'une sentinelle pour nous éclairer sur les choses de la vie et nous préserver des dangers qui nous guettent... À Montréal surtout (sur trou)...
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