dimanche 6 octobre 2019

LA BEAUTÉ DE QUÉBEC ATTIRE LES BEAUTÉS DE LA NFL...


Oui, les apparences sont parfois -et même souvent- trompeuses.  L'image qu'une personne, qu'une organisation, ou qu'une ville projette, peut refléter vraiment ou faussement ce qu'elle est en réalité.  Mais toutes ont avantage à se montrer sous leur plus beau jour.  Pourquoi ?  Pour établir sa bonne réputation, pour plaire au monde, pour s'en faire aimer.  Pour s'attirer le plus de «like» possibles, si nous voulons parler en termes de réseaux sociaux, tellement en vogue ces temps-ci.  Il est important de soigner son image, ou de se définir par une image de marque associée à ce que vous avez de plus beau et de meilleur.

Par exemple, la ville de Québec peut resplendir grâce, entre autres merveilles, à son Château Frontenac, un grand hôtel à l'architecture remarquable, qui en fait un des bâtiments les plus photographié sur la planète.  La capitale de la province de Québec a également son vieux quartier, le Vieux-Québec, reconnu et protégé par l'UNESCO, en qualité de trésor du patrimoine mondial de l'humanité.  Ce n'est pas l'hideuse ville de Montréal qui peut s'enorgueillir d'un pareil décor de rêve !

Le gouvernement du Québec et l'institut du tourisme de la ville, berceau de l'Amérique française, fondée par Samuel de Champlain, en 1608, se servent évidemment de cette image de marque pour en faire la promotion et attirer des visiteurs, surtout les riches voisins Américains.  On essaie de leur démontrer qu'il n'est pas nécessaire de traverser l'océan Atlantique pour aller voir les beautés de l'Europe.

Plus près d'eux, la Vieille Capitale leur offre ce caractère européen, cet exotisme qu'ils recherchent.  Avec son Cap Diamant, le majestueux fleuve St-Laurent à ses pieds, sa citadelle surmontant d'anciennes fortifications, ses magnifiques Plaines d'Abraham, son admirable Place Royale, et son pittoresque quartier «Petit Champlain», Québec jouit de beaucoup d'attraits romantiques susceptibles de plaire notamment aux amoureux venus des quatre coins du monde.     


De leur côté, les Américains cherchent également à séduire leurs voisins canadiens.  Ils ont eux-aussi beaucoup à offrir car ils ont un pays fabuleux avec une diversité géographique et démographique extraordinaire.  Les USA c'est tout un monde en soi.  Avec des lieux, des organisations et des gens prestigieux qui en font le nec plus ultra de la Terre. 

La Ligue Nationale de Football des États-Unis (NFL) fait partie de ces actifs qui ont bâti la réputation d'excellence de cette nation.  Cette réputation de prestige et de puissance, la NFL désire l'exporter de plus en plus au niveau international.  Depuis le début du présent millénaire, les dirigeants de la Ligue ont commencé à faire la promotion de leur produit et de leur marque de commerce chez leurs voisins mexicains et canadiens, de même qu'en Angleterre, où sont disputés des matchs réguliers du circuit professionnel à chaque année maintenant.

Et quelles meilleures ambassadrices la NFL peut-elle déléguer à l'étranger que ses ravissantes cheerleaders ?!

À Québec, on a pu assister à la rencontre de deux images de marque et de beauté quand les meneuses de claques des Rams de Los Angeles sont venues séjourner au Château Frontenac.  Elles étaient de passage dans la cité de Champlain au terme d'une tournée de huit villes canadiennes visant à promouvoir le football du jeudi soir («Thursday Night Football»).

Depuis quelques années, histoire de créer encore plus d'intérêt autour de son produit, et de faire encore plus d'argent avec la télédiffusion des matchs, la NFL a ajouté cette partie du jeudi à celles du dimanche et du lundi (et même du samedi lors des dernières semaines du calendrier saisonnier).


Il va sans dire que les jolies Pom-Pom Girls des Rams ont su capter l'attention du public et des gens des médias québécois.  En plus de faire une démonstration éclatante de leurs talents de danseuses-gymnastes dans un restaurant de la ville lors de la télédiffusion d'un match de la NFL, elles ont également fait tourner bien des têtes lorsqu'elles ont visité les sites touristiques de Québec.  Malgré le froid, elles ont assuré qu'elles sont toutes tombées amoureuses de l'endroit.

Sophia R. (25 ans), Taylor B. (23 ans), Alexis L. (22 ans, photo ci-dessous) et Monica N. (21 ans), étaient les quatre représentantes du squad d'une trentaine de cheerleaders des Rams, choisies pour remplir leur mission de séduction au Canada.  Toutes en sont à leur seconde saison avec ce club de l'état du Missouri, sauf Taylor, qui fait figure de vétéran avec déjà quatre ans d'ancienneté au sein de la troupe.

Pour les protéger le plus possible du harcèlement dont elles pourraient être victimes, la NFL a pour politique de ne pas révéler le nom de famille de leurs meneuses de claque.


L'âge des cheerleaders du squad des Rams varie entre 18 et 34 ans.  Elles sont employées à temps partiel.  Dans la vie de tous les jours, l'équipe exige qu'elles étudient à temps plein ou qu'elles exercent un métier ou une profession.

Avec ces occupations régulières, leurs fonctions de meneuses de claque sur les terrains de football, leur participation à de multiples activités communautaires et leur rôle de promotion (y compris les fameuses séances de photos en bikini pour la réalisation du calendrier annuel du club), c'est un euphémisme de dire que leur horaire est très chargé.

Bien sûr, on les remarque surtout quand elles s'exécutent dans toute leur splendeur le jour des matchs des Rams, dans le grand stade de St-Louis, devant plusieurs dizaines de milliers de spectateurs passionnés.

Sophia (photo ci-dessus) raconte que ses journées de travail de huit heures sont aussi longues que celles des joueurs de l'équipe.  «Nous arrivons quatre heures avant le botté d'envoi.  Nous répétons pendant une couple d'heures, puis c'est le temps du maquillage et de la coiffure.  Ensuite, nous allons rencontrer les amateurs environ une heure avant le match.»

Il faut voir comment ces jeunes femmes sont populaires !  Elles sont parfois de plus grandes vedettes que les joueurs des Rams eux-mêmes, à en juger par la quantité impressionnante d'autographes qu'elles signent !  C'est particulièrement touchant de voir les enfants, surtout les fillettes, les yeux plein d'admiration et de joie, les serrer dans leurs bras, et leur donner un câlin.


Si elles peuvent revendiquer un statut de vedettes adulées dans les stades de football, et aux endroits publics où elles sont sollicitées dans la vie communautaire locale, ou dans leurs représentations à l'étranger, les meneuses de claque des Rams passent inaperçues en dehors de ces événements officiels, quand elles troquent leur rutilant uniforme de cheerleader "sexy" pour des vêtements civils. 

Monica (photo ci-dessus) déclare qu'au quotidien, les filles du squad sont des personnes normales : des étudiantes, des professeurs, des infirmières, des secrétaires, des travailleuses oeuvrant dans des commerces, et des mères (il y en a deux chez les Pom-Pom Girls du club) comme tant d'autres dans la société américaine.  «La plupart du temps, vous ne nous reconnaîtriez même pas dans la vie de tous les jours», affirme la sympathique blonde au sourire enjôleur.

Si le cheerleading est une discipline sportive très compétitive tant au niveau amateur que professionnel, il n'y a pas vraiment de rivalité entre les meneuses de claque des clubs de la NFL.  C'est du moins l'opinion de Taylor (photo ci-dessous) : «Quand les cheerleaders d'équipes adverses viennent chez nous, elles sont gentilles.  Nous les invitons à souper, à sortir.  Il n'y a aucune tension.»  Ce respect, cette camaraderie; bien loin des "vacheries" qui peuvent caractériser les relations entre femmes en compétition dans bien des domaines, s'explique peut-être par les caractéristiques de leur "métier".

Un peu comme aux Jeux Olympiques, qui pourraient d'ailleurs s'ouvrir bientôt aux cheerleaders parce que l'on songe sérieusement à reconnaître pleinement leur sport acrobatique, ces remarquables athlètes sont portées à fraterniser ensemble parce qu'elles savent combien leur discipline est exigeante.


En effet, pour être au sommet de leur forme, et se maintenir dans l'élite de leur groupe, les meneuses de claque professionnelles, s'imposent des sacrifices difficiles, ne serait-ce qu'au chapitre de la diète alimentaire et des saines habitudes de vie, qui sont requises pour offrir des performances à la hauteur des standards de la NFL.

Il ne faut pas se leurrer en se fiant aux belles apparences de ces jeunes femmes qui semblent danser et faire des pirouettes avec une facilité innée.  Le cheerleading est un sport extrême, parmi les plus dangereux.  Ceux et celles qui le pratiquent s'avèrent les sportifs qui se blessent le plus, toutes disciplines confondues.  Pour diminuer les risques de blessures, les Pom-Pom Girls des Rams doivent s'entraîner au moins deux fois par semaine, un peu comme les footballeurs du club eux-mêmes.  Sinon, elles ne pourraient pas tenir le coup.

Contrairement aux meneuses de claque des Bills de Buffalo, des Raiders d'Oakland, des Bengals de Cincinnati, des Jets de New York et des Buccaneers de Tampa Bay, qui ont intenté des poursuites contre leur club parce qu'elles prétendaient subir des injustices, notamment sur le plan salarial et en ce qui concerne leurs conditions de travail; les cheerleaders des Rams affirment ne pas faire partie de ces cas litigieux parce qu'elles sont bien traitées par leurs patrons.  Selon Alexis L., les responsables de l'équipe les respectent non seulement comme membres du personnel de leur organisation, mais ils les valorisent en tant qu'êtres humains.


Comme toutes les autres cheerleaders de leur calibre, les meneuses de claque des Rams sont des atouts de choix pour faire rayonner partout l'excellence de la Ligue Nationale de Football.  Que ce soit au stade devant les partisans, dans leur communauté, ou à l'étranger, elles se révèlent comme des animatrices et des ambassadrices hors pair qui transmettent dynamisme et joie de vivre partout où elles font opérer leur magie.

Voici un portrait imagé de ces remarquables reines des stades, sur la musique d'une chanteuse qu'elles apprécient beaucoup : la Canadienne Carly Rae Jepsen ("Run Away with Me") -photo ci-dessus-. 

 

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